organise sa 2ème conférence (au Mémorial Kongolo de Gentinnes).
Le conférencier, Pierre de Lovinfosse, se décrit comme un coach formateur et même, trans-formateur…
Sa conviction: «En chaque être humain se cache un trésor, une mine d’or. Certaines mines sont à ciel ouvert et d’autres, plus nombreuses, sont enfouies sous les gravats de la vie.»
Pierre se donne pour mission d’aider ceux qui le souhaitent à dégager leur mine d’or pour leur épanouissement personnel et professionnel, pour le bonheur de leur entourage et la réussite des entreprises dans lesquelles ils sont impliqués.
Il nous parlera de l’importance d’avoir un(des) rêve(s) mais aussi des difficultés à les réaliser, de la peur de l’échec, de tout ce qui peut nous aider à construire nos rêves et à les poursuivre…
Un tout beau programme !
Une bouffée d’oxygène pour apprendre à suivre son étoile… !!!
RDV le jeudi 25/01/2018 à 19h45 au Mémorial Kongolo, rue du Couvent à 1450 Gentinnes.
PAF : 5€
Conférence du 24/11/2016 en l'église de Gentinnes: "Vers St-Jacques de Compostelle", par Véronique Choppinet. Ci-dessous, le texte d'introduction à la conférence et le résumé, par Georges Derricks.
INTRODUCTION
" Voilà, nous y sommes - une idée qui depuis 5 mois a germé un soir d'été sur les traces des bateliers de la Volga. Je vous proposais de nous faire partager un périple, hors du commun, celui de vous lancer en solitaire sans argent sur les routes de Belgique, de France et d'Espagne pour aboutir en Galice sur les terres de Ste Thérèse d'Avila. Vous avez accepté ce défi sans hésitation.
En quête du Graal, vous avez réalisé ce dont chacun de nous a rêvé un jour, mais vous l'avez fait.
Dans un monde dangereux, qui va de plus en plus vite et qui va dans le sens contraire, nous sommes rassemblés ce soir pour faire halte, pour vous écouter, pour vous poser des questions et entendre vos réponses et peut-être nous faire réfléchir sur nous mêmes.
Vous allez nous raconter comment au fil du chemin, vous avez découvert la solidarité des personnes que vous avez rencontrées dans un témoignage simple et émouvant.
A présent, je vous laisse la parole".
RESUME
Nous étions en nombre ce jeudi soir 24 nov 2016 à l'église de Gentinnes. Environ 65 personnes s'étaient déplacées d'autant d'horizons que compte la rose des vents. Chacun, à sa façon, cherchait à combler ce petit creux, laissé sans réponse. Qu'est-ce qui en réalité pousse quelqu'un, en particulier Véronique Choppinet, à se mettre en route?
Partir, oui, mais sagement, pas en croisade. Elle, Véronique, ne s'encombre pas, elle ne va pas à la rencontre de l'aventure, mais à la rencontre de l'autre; elle ne se perd pas - elle adapte son alimentation, elle reste raisonnable; elle commence par 12, puis 15, puis 20 km et à la fin elle avale 40 sur la journée, s'il le faut. On ne s'impose pas, mais on se prête à des menus travaux pour survivre, et ils ne vous laissent jamais tomber.
Si la coquille remplace le passeport, elle est avant tout un laisser-passer fraternel vers les autres, une aventure de partage, de joies et de souffrances, aux motivations très personnelles et intimes, qui tendent vers un lieu, un but, un accomplissement.
Par monts et par vaux, tous sont rattrapés par une spiritualité qui prend le dessus dans un brassage de riches, de pauvres, croyants, libres penseurs, gens de couleur, où chacun a sa vérité, son expérience de vie avec ou sans amitié, amour, à vivre le meilleur, ou le pire, mais toujours avec la foi en soi.
Georges
Année de la miséricorde, quelle actualité ? Quels défis ?
Conférencier : Mgr Jean-Luc Hudsyn
Gentinnes le 24 Mai 2016
Mgr Jean Luc a ouvert sa communication en indiquant que c’est en réfléchissant à la violence qui secoue notre monde que le Pape François a décrété une année jubilaire extraordinaire autour d’un thème qui est au cœur des béatitudes : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » Lc 5,7. Le conférencier a pris soin de souligner que miséricorde, c’est un mot qui a priori passe mal : « ça fait un peu misérabiliste, ou alors une espèce de laxisme qui excuse tout ». Et pourtant, il s’agit d’un thème d’une grande actualité à plusieurs niveaux ; mais c’est en même temps, un défi qui exige une vraie conversion intérieure. Après un tour du thème dans la tradition de l’Eglise et dans l’enseignement du magistère, l’orateur a entrepris une enquête sur ce qu’en dit la Bible. Dans la Bible hébraïque, il a indiqué que le terme qui traduit le mot miséricorde est lié à deux séries de réalité : la tendresse de Dieu, le sentiment émotionnel qu’éprouve une mère devant son enfant quand il est menacé, et la fidélité à l’égard de celui qui est pauvre, celui qui est en difficulté. L’orateur a invité à tenir ensemble la complémentarité de ces deux versions du mot miséricorde, à savoir s’approcher de l’autre en se laissant toucher par ses entrailles, mais aussi avoir la capacité de s’engager au service de l’autre, dans les grands problèmes de société. Dans le Nouveau Testament, en particulier chez Luc, toutes ses paraboles de miséricorde caractérisent l’agir du père qui va à la recherche de la brebis perdue, qui accueille son fils perdu et qui s’occupe de l’étranger attaqué sur la route. « La miséricorde, c’est la carte d’identité du Dieu chrétien ». Mais sa pratique est aussi un vrai critère de discernement. Elle permet de reconnaître ceux qui sont disciples du Christ. l’Evêque conclut sa conférence en disant : « Etre une église, c’est montrer ce visage maternel de Dieu à l’humanité blessée ; une Eglise qui n’attend pas que les blessés frappe à sa porte, mais elle va les chercher, elle les accueille, elle les soigne et leur fait sentir qu’ils sont aimés ». Y aurait-il meilleure manière de souligner l’actualité de ce thème, et les défis qu’il nous lance ?
Patrick KIPASA MAYIFULU