Conférence du 24/11/2016 en l'église de Gentinnes: "Vers St-Jacques de Compostelle", par Véronique Choppinet. Ci-dessous, le texte d'introduction à la conférence et le résumé, par Georges Derricks.

 

INTRODUCTION

 

" Voilà, nous y sommes - une idée qui depuis 5 mois a germé un soir d'été sur les traces des bateliers de la Volga. Je vous proposais de nous faire partager un périple, hors du commun,  celui de vous lancer en solitaire sans argent sur les routes de Belgique, de France et d'Espagne pour aboutir en Galice sur les terres de Ste Thérèse d'Avila. Vous avez accepté ce défi sans hésitation.

En quête du Graal, vous avez réalisé ce dont chacun de nous a rêvé un jour, mais vous l'avez fait. 

Dans un monde dangereux, qui va de plus en plus vite et qui va dans le sens contraire, nous sommes rassemblés ce soir pour faire halte, pour vous écouter, pour vous poser des questions et entendre vos réponses et peut-être nous faire réfléchir sur nous mêmes. 

Vous allez nous raconter comment au fil du chemin, vous avez découvert la solidarité des personnes que vous avez rencontrées dans un témoignage simple et émouvant. 

A présent, je vous laisse la parole".

 

RESUME

 

DSC 1059Nous étions en nombre ce jeudi soir 24 nov 2016 à l'église de Gentinnes. Environ 65 personnes s'étaient déplacées d'autant d'horizons que compte la rose des vents. Chacun, à sa façon, cherchait à combler ce petit creux, laissé sans réponse. Qu'est-ce qui en réalité pousse quelqu'un, en particulier Véronique Choppinet, à se mettre en route? 

Partir, oui, mais sagement, pas en croisade. Elle, Véronique, ne s'encombre pas, elle ne va pas à la rencontre de l'aventure, mais à la rencontre de l'autre; elle ne se perd pas - elle adapte son alimentation, elle reste raisonnable; elle commence par 12, puis 15, puis 20 km et à la fin elle avale 40 sur la journée, s'il le faut. On ne s'impose pas, mais on se prête à des menus travaux pour survivre, et ils ne vous laissent jamais tomber. 

Si la coquille remplace le passeport, elle est avant tout un laisser-passer fraternel vers les autres, une aventure de partage, de joies et de souffrances, aux motivations très personnelles et intimes, qui tendent vers un lieu, un but, un accomplissement. 

Par monts et par vaux, tous sont rattrapés par une spiritualité qui prend le dessus dans un brassage de riches, de pauvres, croyants, libres penseurs, gens de couleur, où chacun a sa vérité, son expérience de vie  avec ou sans amitié, amour, à vivre le meilleur, ou le pire, mais toujours avec la foi  en soi.

 

Georges